21 décembre 2010

Lune de miel improvisée

J'ai accepté ton invitation,
peut-être avec inconscience,
peut-être avec folie.

Lorsque la passion tise une toile
de confusion sur la raison,
seule l'instant présent compte,
seulement ton sourire me comble,
seulement tes épaulent m'apaisent.

Je me souviens encore quand
tu arrêtas la voiture, avec la musique à plein volume,
nous dansâmes sur le sable, comme des adolescents,
sans lendemains, sans passé.

Ce fut l'été de mes 47 ans
La lune de miel que je n'avais jamais connue
et pourtant si souvent rêvée depuis l'enfance lointaine.

Il ne me reste qu'à te dire merci.
De la part de l'adolescente et la femme en moi.
Merci de me permettre d'être tout simplement moi.
Merci pour l'écoute, pour le rêve et le partage.

Qui sait, peut-être nos âmes vagabondes
se retrouveront elles encore un jour ...


22 septembre 2010

Au pied du fjord


Nous admirions ce fjord le long d'une galerie.
Tu étais assise à mes côtés, la tête légèrement penchée sur mon épaule.
Le soleil, cette première journée d'automne, partageait ses derniers rayons.

L'eau, tel un film muet, défilait devant nos yeux.
On aurait cru entendre le silence dans toute sa beauté et simplicité.

Nous étions alors jeunes, démunis de toute promiscuité amoureuse,
débordant de rêves à deux et même de progéniture.

Ce fut au pied du fjord que tu m'embrassas pour la première fois.
Ce doux tabou, parfumé, à la fois innocent et passionnel,
marqua mon âme à tout jamais.

Au pied du fjord j'ai su, sans le réaliser à cet instant,
que je venais de t'offrir mon coeur, sans promesses ni contrats,
seulement la nature comme témoin, seulement nos coeurs,
aux pieds du fjord,  on s'aima.

.

7 juin 2010

Des nuits sans fin, des jours sans vie et une vie sans toi




J'appelle ton nom dans l'absence
mais elle ne me retourne que l'écho
d'un cri dépourvu d'attentes

Le moindre regard me ferait ressusciter
Ne m'enterre pas avant mon temps
j'ai encore une vie entière à espérer

Dans l'instant d'une bouffée d'air
je m'asphyxie d'avantage
et je m'enivre dans une autre nuit sans fin

Des chaleurs imprévisibles traversent mon corps
Je ressens la dichotomie du physique et l'intangible,
du corps et l'esprit, d'un amour qu'on partagea jadis
et du précipice où il se dissipa.

Je sais que tu viens me hanter les nuits,
et telle une proie devant la fatalité
j'abdique et je m'incline devant tes caprices.

Des nuits sans fin, des jours sans vie mais jamais une vie sans toi.


Federico Puebla

20 avril 2010

Mes nuits

Mes nuits s'allongent en ton absence.

Un vide émotionnel envahit les couvertures et s'empare de ma chambre.

L'oreiller, encore empreint de nos fusions amoureuses, ravive ta présence.

Alors que mes rêves saoulent ce martyr, mon corps te désire.

Reviens...


Federico Puebla

16 avril 2010

Voyage d'une vie (partie 1 de 5)

J'ai traversé l'Afrique
J'ai vu mes frères et soeurs vivre dans le partage,
vivre dans la simplicité du moment présent.
J'ai pleuré avec des larmes de joie
en réalisant que le bonheur est offert à tous
même lorsque le reste du monde tourne son dos.
J'ai souri à mes frères, j'ai serré mes soeurs
et une partie de moi s'est sentie chez elle.

Je me suis noyé dans mon océan d'idées noires.
Des vagues colossales m'ont dirigé vers la dérive
et je me suis incliné, en abandon.
J'ai tendu mes mains vers le ciel et j'ai dit
"Cette croix est trop lourde à porter.
Tu vois bien que mon âme est écorchée,
je n'ai plus de larmes à t'offrir. Aide-moi".
Et il y eu un lendemain. Et le soleil brilla à nouveau.
Et ma respiration est redevenue libre,
comme ces oiseaux sillonant le ciel.


Federico Puebla

Partie 2 bientôt ...