26 novembre 2008

Ces instants ...


Comme ces fins d’été où les couchers de soleil s’étirent afin de nous rappeler ces heures de joie éphémères. Mais elles reviendront … un jour peut-être …

Comme cet au revoir d’aéroport où chaque respiration, lourde comme des tonnes des larmes, balaie une partie de notre âme et part avec l’être cher …

Comme ces instants où on traverse une frontière, chacun d’eux semble séparé en deux : une mélancolie pour ce qu’on laisse derrière et un goût pour l’inconnu qui nous attend.

Comme lorsqu’un enfant quitte la maison pour voler de ses propres ailes. Tant d’années à vivre pour quelqu’un d’autre et tout d’un coup un nouvel individu débarque et on doit réapprendre à le connaitre et à s’occuper de lui: soi-même.

Comme ces regards complices entre un homme et une femme inconnus qui n’ont pas besoin de parler car les mots deviennent triviaux. Un sourire imprévu, un coup dans le ventre et le désir de changer notre vie d’un coup de folie …

Comme ces instants où un poète se permet de vous rappeler ces instants de notre vie, comme s’il les avait vécus, comme vous les aviez vécus, comme ces instants …


Federico Puebla